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Le blog de Soutien au President Ismael Omar Guelleh

15 décembre 2007

Le president de la république regagne le pays.

guellehsarkoLe Président de la République, M. Ismail Omar Guelleh, a regagné le pays ce vendredi, en début de soirée, après avoir achevé une visite officielle de 48 heures en France à l'invitation de son homologue français, Nicolas Sarkozy.

Le Chef de l'Etat a été accueilli à sa descente d'avion par le Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita. Durant son séjour de travail en France, le Président Guelleh a eu mercredi dernier des entretiens chaleureux avec M. Sarkozy.

Les deux hommes ont effectué un examen approfondi des relations franco-djiboutiennes. A l'issue de cette rencontre, les deux Chefs d'Etat ont réaffirmé la solidité des relations bilatérales entre les deux pays. Ils ont par ailleurs réaffirmé leur engagement quant à la promotion de saines relations basées sur l'amitié et une coopération fructueuse.

Ils ont rappelé enfin que la médiatisation outrancière de l'affaire Borrel n'aura pas d'incidences sur les relations entre les nations.

Les deux pays  ont signé jeudi un accord sur la promotion et la protection réciproques des investissements. Cet accord est destiné à assurer la promotion des investissements français à Djibouti conformément à l'engagement des deux Chefs d'Etat. 

Durant cette visite officielle en France, le Président Guelleh s'est entretenu également avec le ministre français de la Défense, M. Hervé Morin ainsi qu'avec le Secrétaire d'Etat à la Coopération et la Francophonie, M. Jean-Marie Bockel.

Le caractère stratégique de Djibouti et la présence militaire de la France, et le développement de la coopération civile et militaire entre les deux pays, ont été au centre des discussions.

Mercredi soir, le Président djiboutien a été l'hôte à dîner du ministre des Affaires Etrangères et Européennes, M. Bernard Kouchner. Cette rencontre a été l'occasion d'un échange de vues sur les conflits de la Corne de l'Afrique et sur le rôle positif et stabilisateur que joue Djibouti dans cet environnement troublé. 

medefjibLa dimension économique des relations bilatérales n'a pas été oubliée puisque le Président Guelleh a rencontré mercredi dernier le MEDEF international et les patrons des grandes entreprises françaises.

Au menu des discussions, signalons les perspectives d'investissements à Djibouti dans les activités portuaires, les services bancaires, l'eau ou encore les infrastructures de transport.

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11 décembre 2007

Le Chef de l’Etat confiant quant à la capacité des deux continents à mettre sur pied des partenariats profitables aux deux parti

iogLe Président de la République, M.Ismail Omar Guelleh, a prononcé aujourd’hui dans la matinée, un important discours devant ses pairs réunis au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique et d’Europe qui s’est clôturé ce dimanche après-midi.

Dans son allocution, le Président Guelleh a tout d’abord souhaité plein succès à la promotion des partenariats entre l’Afrique et l’Europe, objectif principal de ce Sommet de Lisbonne.

Le Chef de l’Etat djiboutien a fait part de sa confiance quant à la capacité des deux continents à mettre sur pied des partenariats profitables aux deux parties.

Une conviction que le Président de la République a justifié du fait que les relations de conflits et de crises entre l’Europe et l’Afrique se trouvaient bien derrière elles depuis longtemps maintenant.

De l’avis du Président Guelleh, les deux continents savent aujourd’hui que les partenariats bénéfiques ne résident ni dans les « préjugés » ni dans les « idéologies » préétablis.

Dans son discours, le numéro un djiboutien a prévenu les éventuels obstacles pouvant toutefois nuire à la réalisation de bons échanges entre l’Europe et l’Afrique.

A cet effet, il a cité la « logique de coopération basée sur des prés carrés linguistiques, résultante du découpage colonial et artificiel de notre continent » et celle « des coopérations géostratégiques, résultante de l’équilibre de la terreur née de la guerre froide » parmi les causes pouvant affluer avec des conséquences négatives dans l’épanouissement des partenariats entre les deux continents.

Pour le dirigeant djiboutien "ces logiques sont à la source de disparités économiques et sociales au sein du continent noir ; disparités occasionnant à leur tour des tensions et instabilités dans certaines régions d’Afrique"

Le Président de la République a donc rejeté l’instauration de partenariats préférentiels au profit de certains pays africains comme source d’instabilité globale pour l’ensemble du continent noir et d’handicap dans l’échange général entre les deux continents.

"Il y a une conception du développement qui est fondée sur un malentendu historique et dont il faut se désillusionner. Celle qui consiste à croire que les malheurs des uns font le bonheur des autres" a-t-il indiqué.

Quant aux accords de commerce et économique en vigueur entre l’Europe et l’Afrique, le Président Guelleh a solennellement plaidé en faveur d’une refonte de ses clauses, jugées largement défavorables à la compétitivité des produits africains.

Le Chef de l’Etat djiboutien a fait part de cette proposition à l’orée de l’actuel contexte d’expiration des accords de Cotonou (fin décembre), régissant les modalités de commerce entre l’Afrique et l’Europe.

Une importante délégation djiboutienne comprenant notamment, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, M Mahamoud Ali Youssouf, l’Ambassadeur de Djibouti auprès de l’Union Européenne M Mohamed Moussa Chechem et l’Ambassadeur Djibouti en France M Rachad Farah, accompagne le Président de la République dans le cadre de ce déplacement officiel à Lisbonne.

Au chapitre des relations bilatérales, le Président de la République s’est entretenu ce dimanche avec le Commissaire Européen au Développement, M Louis Michel.

Au cours de cette entrevue, les deux hommes ont évoqué les relations d’amitié et de coopération et le partenariat entre la République de Djibouti et l’Union Européenne.

L’initiative consistant à prévoir un rôle plus accru à l’IGAD au niveau de
la Corne d’Afrique a également été soulevée au cours de cet entretien.

M Ismail Omar Guelleh a saisit cette occasion pour exprimer sa satisfaction quant l’exécution, par l’Union Européenne, de la 9ème Session du FED (Fonds Européen pour le développement).

Les discussions entre le Président Guelleh et Louis Michel, ont enfin débouché sur l’élévation au rang d’Ambassade à part entière de la représentation de l’Union Européenne à Djibouti.

Dans la journée de samedi, M Louis Michel avait déjà signé, au nom de l’Union Européenne, un accord bilatéral avec la République de Djibouti, représentée par son Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, M Mahamoud Ali Youssouf.

Cet accord porte sur la 10ème Session du Fonds Européen pour le Développement (FED).

Toujours au chapitre des contacts et ce en marge de ce sommet, le Président djiboutien a eu des discussions avec le nouveau Premier ministre somalien, M. Nour Hassan Houssein qui représente son pays dans le cadre de ce forum.

Cette rencontre a été l’occasion pour le Président Guelleh d’encourager le nouveau Premier ministre somalien à poursuivre les efforts en vue de la réalisation d’un processus politique de réconciliation inclusif et global.

Au cours de cette entrevue, le Chef de l’Etat djiboutien a réaffirmé sa disponibilité et détermination pour apporter soutien et appui à la restauration d’une paix définitive en Somalie.

Le Chef de l’Etat a par ailleurs rencontré le Premier ministre portugais, M José Socratès.

A noter enfin que le Président de la République avait pris part hier soir au Banquet que le Président portugais, M. Cavaco Silva avait donné en l’honneur des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays d’Afrique et d’Europe qui participaient au Sommet de Lisbonne.

11 décembre 2007

Biographie de son Excellence, Monsieur Ismaël Omar Guelleh

1

Présentation

Guelleh, Ismaël Omar (1947- ), président de la république de Djibouti, élu en 1999.

2

Un passé familial proche de la France

Né à Dire Dawa, ville principale de la province du Harrar en Éthiopie, Ismaël Omar Guelleh est issu d’une famille appartenant au clan des Mamassans, une des composantes de la tribu somali des Issas. Son grand-père, Guelleh Batal, fut l’un des cosignataires du traité plaçant Djibouti sous la dépendance de la France au début du xixe siècle. En reconnaissance, il obtint le poste de recruteur pour le compte de la Compagnie du chemin de fer franco-éthiopien (CFE) qui construisait la ligne reliant Djibouti à Addis-Abeba. Son père, Omar Guelleh, fut un des premiers instituteurs du territoire constituant alors la Côte française des Somalis. Il suivit ensuite la tradition familiale et entra au service du CFE.

2.1

Un militant pour l’indépendance

À Diré Dawa, chef-lieu du Harrar et gare importante d’Éthiopie où son père était en poste, Omar Guelleh suit l’enseignement traditionnel à l’école coranique, puis à l’école française Charles-de-Foucault à Djibouti. En 1964 (il a alors dix-huit ans), il entre dans la police. Il en est expulsé en 1974 pour son militantisme en faveur de l’indépendance de son pays, rebaptisé Territoire français des Afars et des Issas en 1967, pour tenir compte des deux composantes de la population. Il rejoint peu après la Ligue populaire africaine pour l’indépendance (LPAI), un des principaux partis de l’opposition qui regroupe surtout des militants issas, et dont le leader est son oncle Hassan Gouled Aptidon.

3

L’homme fort du clan des Issas

En 1974, la Corne de l’Afrique est en effervescence. En Éthiopie, le négus a été renversé et la Somalie revendique les territoires habités par les populations de langue somalie. Le pays, où le clivage entre Issas et Afars est attisé par des visées extérieures, est au bord de la guerre civile. Ismaël Omar Guelleh fait partie de la délégation djiboutienne qui, devant la montée des périls, cherche à négocier au plus vite avec la France. Dès la proclamation de l’indépendance, le 27 juin 1977, le nouveau président Aptidon en fait son chef de cabinet. Ismaël Omar Guelleh ne tarde pas à coiffer aussi les services de sécurité, s’attirant rapidement une réputation d’« homme fort », tout dévoué à son clan des Issas selon ses adversaires. Sa bonne connaissance des rouages du monde politique local, lié à un sens aigu de la diplomatie et de la communication font de lui l’interprète fidèle de la politique présidentielle. Son passé familial en fait pour la France un partenaire obligé. Djibouti abrite en effet une base militaire française de 4 000 hommes dont la mission de protection de la jeune république s’étend aussi à la surveillance de la région au nom du monde occidental. Ismaël Omar Guelleh saura tirer partie du désir des Occidentaux de faire de Djibouti une « oasis de paix et de stabilité », fusse au détriment de la démocratie intérieure.

Le successeur de Hassan Gouled Aptidon

Membre du parti présidentiel — le Rassemblement pour le progrès (RPP) — à sa création en 1979, il est élu président du comité central et de la commission culturelle en 1981. À la fin des années 1980, Djibouti n’échappe pas au vent de démocratisation qui touche le continent africain, d’autant plus qu’au sein de l’opposition multiforme au régime, un mouvement armé actif est apparu en pays afar, le Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRUD). Pour Ismaël Omar Guelleh, qui participe aux pourparlers avec l’opposition pour introduire le multipartisme et la démocratie, la rébellion est « un complot fomenté par les socialistes français » (alors au pouvoir en France). Il parvient à diviser le FRUD, mais l’augmentation de l’armée nationale de 3 000 à 15 000 hommes met le pays dans une situation financière désastreuse, qui pousse Djibouti à faire appel au Fonds monétaire international (FMI). Le 9 avril 1999, Ismaël Omar Gelleh, qui a reçu l’investiture du RPP, est élu président de Djibouti avec plus de 74 p. 100 des suffrages au cours d’une élection sans surprise pour succéder à Hassan Gouled Aptidon, octogénaire.

Le nouveau chef de l’État bénéficie d’un contexte international favorable, bien que l’opposition ne cesse de grandir face au clientélisme et au tribalisme dont elle accuse le pouvoir. Le 12 mai 2001, ses adversaires du FRUD sont contraints de signer des accords de paix. Les attentats du 11 septembre 2001 perpétrés contre les États-Unis entraînent l’ouverture à Djibouti en 2002 d’une base américaine forte de 1 800 hommes, à côté de celle de l’armée française.

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